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Visite à la primature

Objectif, présenter l’artiste antillais Jacob DESVARIEUX, comme ambassadeur de la paix. A la sortie de la primature, Mme Ramata Dinah Camara, présidente de Rotary Club Abidjan AKWABA a traduit sa gratitude à Jacob DESVARIEUX pour avoir accepté «la lourde tâche de parler de paix, d’amour et d’amitié partout où sa profession de musicien l’emmènera à travers le monde». Pour sa part, Jacob DESVARIEUX du groupe Kassa’v dit avoir été séduit par le discours de paix du Rotary club Abidjan AKWABA et se dit fier de répondre à un devoir de reconnaissance vis-à-vis de la Côte d’Ivoire. «Je suis un fils de l’Afrique et plus particulièrement de la Côte d’Ivoire, j’y ai vécu et il est donc naturel pour moi que je lui accorde une grande place dans ma vie», s’est-il réjoui. Jacob DESVARIEUX invite les Ivoiriens à «tirer une grande leçon de la crise que nous venons de traverser et en faire nôtre, pour le continent tout entier». La paix n’est pas seulement le maintien du cordon ombilical entre décideurs et antagonistes, même un acte anodin pourrait y contribuer. «La paix dont je suis désormais le chantre, n’est pas simplement le résultat de traités, de négociations entre gouvernements et belligérants, elle peut être le résultat de nos actes quotidiens les plus simples», a-t-il signifié. Poursuivant, le chanteur du titre ‘’Oh madiala’’ (chanté en solo en 1982) a promis de porter haut la colombe de la paix partout où il sera. «Désormais, lors de mes pérégrinations, je demanderais à tous de travailler pour la paix», a-t-il dit. Pour lui, le fait de s’ouvrir à l’autre constitue un gage de cohésion sociale.«Par le service à autrui, nous ferons preuve d’une plus grande tolérance et apprécierons d’autant plus nos proches, ce qui nous permettra de mieux comprendre les autres et de porter un regard moins critique sur les gens, nous enseignant ainsi le respect mutuel sans lequel nous ne pouvons vivre en bonne intelligence», a-t-il insisté. Avant de rappeler ce qui a fait la Côte d’Ivoire d’hier, son esprit d’ouverture qui avait fait de lui, le «bouillon de cultures et de brassage des peuples».